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Jean-Michel Alberola est catégorique : pas plus qu’il ne saurait y avoir aujourd’hui de film sans producteurs, il ne saurait y avoir d’exposition sans mécènes. Il en sait quelque chose, lui dont L’aventure des détails, qui vient de fermer ses portes au Palais de Tokyo, aurait beaucoup plus difficilement vu le jour sans le mécénat de la maison Roederer. Cela fait maintenant treize ans que «l ’Arsène Lupin de l’art contemporain» comme l’appelle Michel Janneau, directeur de la fondation Roederer, peut compter sur l’accompagnement de l’entreprise champenoise. Démarré à la BnF, leur cheminement commun s’est poursuivi, en 2011, par le soutien d’une installation dans la salle du conseil d’administration du Palais de Tokyo, la fameuse salle des instructions où Jean-Michel Alberola a accroché d’immenses panneaux aux couleurs intenses portant diverses injonctions. Introduite au Palais de Tokyo par Jean-Michel Alberola, la fondation Roederer allait s’y installer durablement. L’aventure des détails, exposition majeure de la saison Arpenter l’intervalle imaginée par Jean de Loisy, le président de l’institution, est la plus récente des aventures qui lient désormais la fondation Roederer au Palais de Tokyo.