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Trois enseignements :

• Au fil de ces 20 années, mécénat et philanthropie se sont considérablement développés, représentant aujourd’hui plus de 7,5 milliards € d’apport annuel de financement à l’intérêt général ;

• Parallèlement, les fondations et fonds de dotation se sont multipliés, sous des formes diverses permettant de répondre aux différents besoins générés par une société de plus en plus fracturée ;

• Le mécénat continue d’être souvent perçu par les médias comme l’apanage des grands groupes voire une niche fiscale qui sert plus les intérêts de l’entreprise que les causes soutenues.

Et maintenant, alors que les besoins ne cessent de grandir du fait de la multiplication de problématiques sociales et environnementales de plus en plus nombreuses et complexes ?

• L’apport des fonds privés est plus que jamais nécessaire et les 9% d’entreprises mécènes doivent être rejointes par celles qui n'ont pas franchi le pas ;

• 95% des 108.000 entreprises mécènes, réparties sur tous les territoires métropolitains et ultramarins, ont moins de 100 salariés, c’est auprès des PME et ETI dans les territoires que se joue l’avenir du mécénat ;

• En 20 ans la place même des entreprises dans la société a considérablement changé. La déferlante de la RSE en témoigne et le mécénat doit y trouver sa place pour donner tout son potentiel d’innovation et de partage de valeurs.

20 ans après, le combat pour préserver cette loi si indispensable à l’intérêt général doit donc se poursuivre et il est de la responsabilité d’acteur comme Admical de la préserver, et faire grandir encore tout le bénéfice que la loi Aillagon a apporté à notre société en attente de ressources et de solidarité.