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Revue du Web [Semaines du 8 et du 15/10/18]
Revue du web
Comment aider la finance solidaire à changer d'échelle ?
La finance solidaire est nécessaire à deux titres. Directement, parce qu’elle permet de mieux financer l’économie sociale et solidaire, l’entrepreneuriat social et les associations. Mais aussi plus largement, parce qu’elle invite tous les épargnants et les financiers à réfléchir aux finalités de leurs décisions : comme toute pratique alternative, toute « périphérie », la finance solidaireinterroge le centre.
L’épargne solidaire progresse nettement plus vite que l’épargne financière « classique », grâce notamment aux fonds salariaux dits « 90/10 » (appelés ainsi parce que, pour limiter les risques, ils sont investis à 10 % au maximum en actifs solidaires et 90 % non solidaires, NDLR). C’est déjà un beau signe et ce mouvement doit continuer.
Projet de loi de Finances 2019 : le budget de l’ESS augmente de 25 %
Le ministère de la Transition écologique et solidaire annonce une augmentation de 25 % du budget de l’économie sociale et solidaire, le portant à près de 20 millions d’euros pour 2019. Un geste qui matérialise le désir du gouvernement de soutenir le développement du secteur de l’ESS, en pleine structuration et qui manque encore de visibilité. Sur le papier, l’investissement de l’État doit financer les grands chantiers pilotés par Christophe Itier, du French Impact aux différents dispositifs déjà mis en place comme les CPO (Conventions Pluriannuelles d’Objectifs) les DLA (Dispositifs Locaux d'Accompagnement).
« Le monde actuel est ultralibéral. Par conséquent, il devra être ultrasocial » Alexandre Mars, Epic
Alexandre Mars a fondé Epic, une startup à but non lucratif qui promeut le partage à l'aide du numérique. En permettant la transparence, quasiment en temps réel, sur l'impact des actions menées par les associations qu'elle suit, sa plateforme redonne confiance aux donateurs.
La loi Pacte ne referme pas le débat sur l’objet social de l’entreprise
La loi Pacte (Plan d’action pour la croissance et la transformation des entreprises) a été adoptée en première lecture à l’Assemblée nationale, le mardi 9 octobre dernier. Au milieu d’une invraisemblable accumulation de mesures hétéroclites (qu’on aurait appelé « cavaliers législatifs » en un autre temps), son volet relatif à la place des entreprises dans la société était la disposition la plus attendue.
Rappelons qu’à la suite du rapport Notat-Sénard, il s’agissait de consacrer, en leur donnant du contenu juridique, trois des principaux sujets novateurs du projet : la notion « d’intérêt social » associée à une reconnaissance de la responsabilité sociale de l’entreprise, la notion de « raison d’être de l’entreprise », et l’idée de création de « société à mission ». Dans le contexte général d’un projet économique très libéral, il sera évidemment facile de se gausser en disant que la montagne a accouché d’une souris… ce qui est néanmoins vrai.
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Loi Pacte : l'entreprise doit se transformer en changeant de modèle économique
L'ancien modèle d'entreprise, prédateur immédiat, va disparaître au fur et à mesure de la prise de conscience des consommateurs au profit d'un nouveau modèle, celui de l'entreprise contributive. De nombreux exemples l'attestent déjà. Par Fabrice Bonnifet, président du C3D et directeur DD et QSE du Groupe Bouygues
Dans le mécénat, la défiscalisation n'est que la cerise sur le gâteau" (Stéphane Couchoux)
Si les grands groupes disposent des outils pour penser et développer leur démarche philanthropique, il n'en est pas de même pour les entreprises de taille intermédiaire. En cause : des leviers fiscaux trop limitatifs.
Axelle Davezac : « Un cadre fiscal stable et incitatif est indispensable »
Malgré les dernières mesures fiscales qui ont fait chuter les dons, le secteur philanthropique français reste dynamique. Ses atouts : une diversité de fondations et le développement des complémentarités entre initiatives privées et action publique... État des lieux par la directrice de la Fondation de France.
Philanthropie d'entreprise : une grande marge de progression possible
Selon le Baromètre Admical, le nombre d'entreprises mécènes ne cesse de croître. Mais seulement 9 % d'entre elles ont fait du mécénat en 2017, essentiellement des grandes.
Le troisième Mécènes Forum organisé par l'Admical au Collège de France à Paris le 11 octobre dernier prenait pour la première fois une dimension européenne avec la collaboration de l'European Venture Philanthropy Association.
Le brief éco. La France compte de plus en plus de PME mécènes
De plus en plus d’entreprises se lancent dans des activités de mécénat. Financer des associations, des ONG, des festivals, des causes environnementales, humanitaires ou d’intérêt général. l’idée ne séduit plus uniquement les grands groupes.
De nombreuses PME optent pour le mécénat. Des TPE également. Le forum des mécènes qu’organisait l’Admical, l’association qui représente les mécènes auprès des pouvoirs publics, jeudi 10 octobre au Collège de France, a été l’occasion de la constater.
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Les associations inquiètes pour 2018, année « très difficile pour la générosité »
Alors que débutent les grandes collectes de dons de fin d'année, les associations tirent la sonnette d'alarme face à la baisse de la générosité des Français.
Les Français restent généreux, mais le contexte économique pénalise leurs donations aux associations et fondations. À la veille d'une période cruciale pour les associations et fondations, qui reçoivent environ 40% de leurs dons annuels sur le dernier trimestre de l'année, le syndicat France Générosités s'inquiète d'une baisse globale des donations des Français.