Créer des passerelles entre l'art contemporain et l'histoire de l'art, la mission de la fondation Etrillard
Renaissances, Hôtel de la Salle, fondation Etrillard. As Is ... (Statuette of a Woman, 200-100 BC, Anon), 2015, résine de marbre, plexiglas, 93,5 x 51,5 x 34,2 cm, courtesy de l'artiste & Esther Schipperart
Créée en 2015, par Gilles Etrillard, énarque et ancien associé-gérant chez Lazard Frères, la fondation Etrillard a pour but d’encourager différentes initiatives liant la culture et la tradition européenne avec le monde contemporain. Ses initiatives sont encadrées par un comité scientifique composé de personnalités internationales du monde de l’art : Caroline Bourgeois, Claude d’Anthenaise et Alfred Pacquement.
Après avoir été mécène cette année des expositions Carambolages au Grand Palais et Paul Klee, l'ironie à l'œuvre au Centre Pompidou, la fondation Etrillard produit et présente en son hôtel de la Salle (21, rue de l'Université, à Paris) sa première exposition: Renaissances.
A travers différentes interprétations ou références artistiques, l’exposition explore la présence de Florence dans les oeuvres contemporaines tout en analysant les influences et l’inspiration que cette capitale artistique, désormais témoin muet et figé de splendeurs antiques , exerce encore sur le monde artistique d’aujourd’hui. Les artistes rassemblés par Anna Morettini, commissaire de l’exposition et directrice de la fondation Etrillard, (Jan Fabre, Laurent Grasso, Patrick Neu, Gerhard Richter, Massimo Vitali, ...) renvoient à l’art florentin de la Renaissance, à ses matériaux, ses techniques, sa manière et le message que laissa la rupture entre le Moyen Age et les temps modernes sous l'influence humaniste et réformiste.
L’exposition comprend une trentaine d’œuvres contemporaines parmi lesquelles des sculptures en marbre, une vidéo, des peintures, des dessins et des photographies.
En parallèle de l’exposition, la fondation Etrillard a lancé cette année la première édition du Prix Anna Morettini, qui offrira au lauréat une dotation de 20 000 euros ainsi qu’une importante visibilité grâce à une exposition de son travail à Florence et à Paris.
