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Agir pour l’éducation et l’accompagnement des jeunes, l’ambition de la Fondation Libellud

Paroles de mécènes

Que ce soit en soutenant des associations nationales ou dans les territoires, les entreprises mécènes sont nombreuses à s’engager auprès des jeunes : éducation, enseignement supérieur, aide à l’orientation, accompagnement pour une meilleure insertion sociale et professionnelle, etc… sont autant de sujets sur lesquels les mécènes peuvent intervenir. A Poitiers, la Fondation Libellud soutient ainsi plusieurs projets à destination de ce public, en adéquation avec les valeurs de l’entreprise. Mathieu Chaveneau, son directeur, nous en dit plus.
 
 
Qu’est-ce qui a poussé votre entreprise à se lancer dans le mécénat ?

Nous avons eu l’envie de donner du sens à l’entreprise. Il nous semblait important que Libellud ait un rôle sociétal en étant une entreprise engagée pour notre territoire, Poitiers, comme acteur de la société civile où le profit n’est pas le seul levier de croissance. Nous avions de nombreux exemples proches d’initiatives innovatrices qui pouvaient véritablement apporter quelque chose à leur environnement, mais il leur manquait parfois un appui financier ou logistique… Nous avons voulu apporter notre pierre à leur édifice.

Quant aux thèmes des projets soutenus, à savoir l’éducation et la jeunesse, ils vont de pair avec les valeurs de l’entreprise. Aujourd’hui, nous remarquons sans cesse que nous avons de plus en plus besoin de nous connecter aux fondamentaux de notre humanité : socialisation, émotion, imaginaire… Valoriser des projets portant ces valeurs auprès d’une population jeune était donc une évidence.

 

Pouvez-vous nous donner des exemples de projets que vous soutenez ?

Etu21 : l’association propose un écosystème d’accompagnement en direction des étudiants en première année d’université pour lutter contre le faible taux de réussite à l’université.

Faiseurs de liens : l’association vise à développer et ani­mer une communau­té d’enseignants afin de créer des liens entre eux, pour partager notamment des initiatives ayant fait leur preuve sur le terrain qui tendent à améliorer chez les enfants et les adolescents, leur connaissance de soi et leurs relations interpersonnelles.

Game in Lab : un programme international et transdisciplinaire de soutien à la recherche sur le jeu de société, porté par Asmodee et Innovation Factory. Notre partenariat se traduit par un engagement de cinq ans avec l’attribution d’une bourse annuelle soutenant un projet de recherche.

#Crousplay BFC : C’est un partenariat original car il établit un projet expérimental pour une durée de trois ans entre les résidences universitaires de Bourgogne-Franche-Comté, l’Union des Éditeurs de Jeux et la Fondation Libellud. 

À travers le don de jeux, les éditeurs membres de l’UEJ participent à la création des Cités Internationales du Jeu (CIJ) au sein de résidences CROUS en Bourgogne-Franche-Comté. Elles ont vocation à animer des temps de jeu pour les étudiants/résidents grâce à la médiation « ludique » d’étudiant en service civique ou en emploi étudiant.

 

A quoi souhaitez-vous contribuer en soutenant ce genre d’initiatives sur votre territoire ?

Nous sommes persuadés que de nombreuses structures peuvent mettre en place des démarches similaires à la nôtre, peu importe leur secteur d’activité et à plus ou moins grande échelle !

Partout, les opportunités sont multiples mais trop peu s’engagent, pas forcément parce qu’ils ne le veulent pas : méconnaissance de ce qui est faisable, peur de ne pas pouvoir faire bien ou assez… Si sur un même territoire, des acteurs entreprennent des actions et le font savoir, travaillant même ensemble, cela peut créer un effet positif avec une visibilité qui atteindra les indécis. Nous voulons ainsi participer à une dynamique qui regrouperait les entreprises engagées et les grandes causes sociétales de notre territoire.

 

Quelles sont les spécificités du mécénat et du tissu associatif de votre territoire ?

Sur le secteur de Poitiers et en Vienne, il y a un véritable esprit de collaboration, notamment dû à un tissu d’entreprises à taille humaine. Les initiatives de mécénat sont pour le moment éparses mais, grâce à la proximité des réseaux des différents acteurs économiques et à leurs connexions, elles pourraient demain être coordonnées par un collectif d’entreprises mécènes uni. À terme, les actions de mécénat pourraient ainsi être connues et reconnues par les acteurs privés et publics du territoire, peu importe la forme utilisée.

 

Propos recueillis par Marion Baudin

 

 

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