|    20 Juillet 2016

Réfugiés : l'action de la fondation Kering au profit des femmes au Liban

La Fondation Kering a pour vocation de lutter contre les violences faites aux femmes, à travers le soutien à des ONG locales et internationales, l'accompagnement d'entrepreneurs sociaux et l'organisation de campagnes de sensibilisation. Dans le cadre du contexte migratoire actuel, la Fondation a participé aux côtés de la Fondation Elle au « Special Day for Women » organisé à Calais en avril dernier, et elle s'engage également au Liban pour accompagner les femmes réfugiées Syriennes. 

Selon l'UNHCR (Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés), plus d'un million de Syriens bénéficie de protection et d'aide au Liban, avec 260 932 réfugiés dans le Nord du Liban, dont 79% sont des femmes et des enfants. La Fondation Kering a décidé dans ce contexte de s'engager en partenariat avec le Restart Center sur un projet de trois ans dans cette région.

Ce projet vise à créer les conditions favorables à une insertion socio-économique positive des femmes syriennes à court, moyen et long termes. Il a pour objectif de soutenir les femmes et les jeunes filles victimes de violences, de torture et de traumatisme et de développer les compétences professionnelles d'un groupe de femmes syriennes réfugiées à Tripoli et dans les 5 circonscriptions contigües.

Ces objectifs seront atteints en offrant :

  • des services communautaires de réhabilitation pour 200 femmes et jeunes filles syriennes nécessitant des soins psychologiques, y compris des services psychosociaux,
  • un programme d'éducation à la paix, des sessions de sensibilisation,
  • des programmes de développement des compétences dans les domaines de la psychologie, de la gestion de projet, de la comptabilité de base, ainsi que dans la gestion du cycle d'un projet pour 25 femmes ayant une éducation académique,
  • des ateliers de soutien aux soignants de façon à réduire le risque accru de dépression et de burn-out.

Depuis le début du projet, 138 femmes syriennes au total (y compris des victimes de traumatismes, de torture et de violences basées sur le genre) ont directement bénéficié d'une psychothérapie et de séances d'accompagnement psychologique, ainsi que de services sociaux, basés notamment sur une stratégie participative. En ce qui concerne les aides qui n'entrent pas dans le champ d'action de Restart, les patientes sont immédiatement adressées aux organisations implantées dans la région qui proposent les services nécessaires. Un système d'aide sociale au travers de centres communautaires de développement, de centres de développement social et d'associations bénévoles d'aide aux réfugiés a été mis en place pour aider et identifier les réfugiées vulnérables qui ont des besoins spécifiques et les adresser aux services existants.

Les actions du deuxième semestre viseront à développer les compétences des femmes syriennes, afin de les accompagner vers une réinsertion sur le marché du travail.

 

Pour en savoir plus

> Sur la fondation Kering

> Sur le Restart Center

> Découvrez le dossier du Mag consacré à la crise des réfugiés

 

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