Natixis renouvelle son engagement auprès de la fondation Gustave Roussy pour le financement de la recherche contre le cancer
Engagée depuis 2011 dans la lutte contre le cancer aux côtés des chercheurs de Gustave Roussy, Natixis renouvelle sont mécénat et soutient trois nouveaux projets de recherche sur 3 ans.
- L'essai MATCH-R pour comprendre la résistance aux nouveaux traitements
La médecine de précision utilise les thérapies ciblées et permet ainsi de sélectionner le bon médicament pour chaque patient en fonction des altérations génétiques de sa tumeur. Ces nouvelles molécules permettent d’augmenter la survie des patients de 10 à 30 mois et de limiter la toxicité du traitement en épargnant les cellules saines. Elles ont modifié la prise en charge de certains cancers, notamment le cancer du poumon, le mélanome, le cancer du sein, et les tumeurs stromales gastro-intestinales. Malheureusement, dans certains cas, les cellules cancéreuses s’adaptent et développent des mécanismes de résistance. L'essai MATCH-R vise à comprendre comment les cellules cancéreuses s'adaptent aux thérapies cibliées et aux immunothérapies en développant des mécanismes de résistance et à proposer des solutions pour les contrer.
- Concevoir de nouveaux traitements tels que des vaccins anti-cancéreux
Depuis quelques années, les chercheurs ont découvert qu’une tumeur cancéreuse sait leurrer le système immunitaire. Il ne la reconnait plus comme une cellule à détruire ce qui participe à la prolifération tumorale. Dans le cadre des recherches soutenues par Natixis, le travail de l'équipe consistera à comprendre le rôle d'un complexe protéique dans la production de peptides immunogènes. À terme, ces travaux pourraient participer à la mise au point d’un vaccin peptidique thérapeutique pour aider le système immunitaire à reconnaitre et éliminer les cellules tumorales. Ce vaccin viendra renforcer l’action des médicaments.
- Comprendre les dysfonctionnements de la réparation de l'ADN dans les cancers
L’ADN des cellules subit en permanence des lésions dont la plus préjudiciable est la cassure double brin. Cette cassure entraine un arrêt du cycle cellulaire. La cellule doit alors la réparer afin de poursuivre son cycle de division cellulaire et maintenir l’intégrité de son génome. L’absence de réparation ou une réparation incorrecte peut conduire à la formation d’un cancer. L’équipe de Gérard Mazon, rattachée à l’UMR 8200 - Stabilité génétique et oncogenèse - s’intéresse aux mécanismes moléculaires de réparation des cassures double brins de l’ADN pour comprendre comment et pourquoi des dysfonctionnements interviennent dans le processus de réparation. L’objectif principal de cette équipe soutenue par Natixis sera de déterminer les facteurs qui contrôlent
l’usage d’enzymes capables de réparer l’ADN et d’en comprendre leur effet sur la stabilité du génome. À terme, l’identification des altérations des voies de réparation de l’ADN qui peuvent mener à un cancer permettrait de faire bénéficier à toute la population de tests prédictifs pour dépister les cancers bien avant qu’ils n’évoluent vers des formes plus agressives.