|    19 Novembre 2018

A l’image de la France, la philanthropie se taille une place grandissante chez les PME québécoises

L’institut Episode, centre de recherche sur la philanthropie au Canada, vient de publier un nouveau rapport sur l’évolution des dons des particuliers, le mécénat des grandes entreprises et celui des PME dans la province de Québec. Parmi les enseignements de l’étude, une convergence intéressante entre l’engagement croissant des PME québécoises et françaises.

Alors que le dernier baromètre Admical soulignait l’implication grandissante des TPE et PME dans le mécénat – elles représentent aujourd’hui 96% des entreprises mécènes pour une part dans le total des dons déclarés de 22%, nous retrouvons la même tendance de l’autre côté de l’océan, au Canada, et plus précisément à Québec.

 

Des dons plus élevés chez les PME françaises qui sont aussi plus nombreuses à être mécène

Si les dons moyens déclarés des PME françaises sont de 11 781 €, au Québec, la somme est largement inférieure, puisqu’ils atteignent en moyenne 1705 $, soit 1 142 €. Un montant qui correspond à la moyenne des dons réalisés par nos TPE (1 670 €). En outre, quand 1 PME sur 5 est mécène en France, elles ne sont que 8% à l’être au Québec.

Les grandes entreprises françaises sont également plus généreuses, puisque leurs dons moyens s’élèvent à 4 059 627 €, alors que les grandes entreprises québécoises, malgré des progrès déjà réalisés, ne donnent en moyenne « que » 2 045 605 €.

A noter également : alors que les différentes formes de dons se développent en France – mécénat financier, en nature et de compétences, les pratiques des entreprises québécoises tendent à se recentrer sur un mécénat uniquement financier.

 

Des motivations communes entre les mécènes

Le baromètre Admical présentait les différentes motivations des entreprises mécènes en France. De manière logique, la contribution à l’intérêt général reste la première motivation, suivie de la volonté d’exprimer les valeurs de l’entreprise, de construire des relations avec les acteurs du territoire, de valoriser l’image de l’entreprise, de développer des nouvelles relations avec les partenaires, mais aussi de fédérer les collaborateurs autour de projets communs.

L’étude canadienne souligne également que les grandes entreprises « visent également à améliorer leur empreinte sociale et à générer diverses retombées telles que la satisfaction des employés et l'accroissement de leur notoriété au sein de la communauté ». Du côté des PME, la valorisation d'une cause par les employés est aussi l'un des principaux critères qui influencent leur implication, notamment auprès des jeunes.

 

Pour en savoir plus :

> Découvrez l’étude sur les tendances en philanthropie au Québec en 2020

> Retrouvez les résultats du baromètre Admical sur le mécénat d’entreprise en France, 2018

 

 

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